Au cours de notre histoire, et surtout dans notre “tendre” enfance, nous vivons parfois des circonstances qui nous agressent. Pour nous protéger, nous construisons alors une armure, chacun à sa manière afin de ne pas ressentir ce contact désagréable avec le monde extérieur.
Un jour pourtant, nous comprenons que ce qui jadis nous protégeait nous empêche maintenant d’entrer en contact avec autrui, avec le monde, mais paradoxalement aussi, avec nous-même ! Alors, c’est le moment d’examiner notre armure que l’on peut imaginer constituée d’écailles; la déconstruire, regarder les écailles une à une.
Avec de l’aide, il devient alors possible de « manger » ces écailles (les digérer, puis les intégrer) et petit à petit, un modeste miracle se produit: ces parties dures qui nous isolaient peuvent converger au centre de nous-même, un peu comme une colonne vertébrale qui, désormais, nous confère stabilité et souplesse. C’est le chemin des petits pas (des petites écailles transformées)…